Pourquoi faire un Projet de territoire ?
Après 3 années d’existence depuis sa création, et de nombreuses évolutions tant d’un point de vue de ses missions que de la composition de sa présidence et de son équipe technique, le PETR a souhaité lancer une démarche de co-construction du Projet de territoire à son échelle.
La genèse
Au printemps 2018, le Conseil syndical confie au Conseil de développement du PETR ainsi qu’au 4 élus siégeant à l’Assemblée des territoires de la Région Occitanie, le travail de définir un cap et une ambition partagée autour de la construction du Projet de territoire. 14 personnes se réunissent de juin à novembre 2018 pour faire avancer la démarche. Le fil conducteur est alors clair : la mobilisation des acteurs autour de la question du projet de territoire est prépondérante sur « l’écriture » d’un énième document. Ainsi, mobiliser les acteurs, les faire se rencontrer afin de mettre les ressources disponibles à la concrétisation de projets, a paru essentiel.
Le PETR a choisi de se faire accompagner dans cette action de mobilisation des acteurs par un bureau d’études avec la volonté de s’appuyer sur une méthodologie qui sorte des sentiers battus. C’est le groupement Réseaux & Territoires, La Clé Proactive et OPC qui a été retenu pour ce projet.
Comment on a fait ?
Le choix d’une approche différente s’est fait à tous les niveaux de la démarche.
En premier lieux, le diagnostic socio-économique du territoire : regarder le territoire par les flux de revenus qui y circulent permet de l’appréhender autrement, en ne partant pas des faiblesses pour chercher à les corriger, mais d’abord des moteurs de développement existants à faire fructifier.
Ensuite, par la méthodologie développée pour mobiliser les acteurs autour du projet : en aboutissant rapidement à la formation d’écosystèmes hybrides d’acteurs et à la mise en œuvre de chantiers opérationnels, cette méthode nous permet de passer très vite dans le concret.
Différente enfin par l’opportunité de se faire rencontrer des acteurs du territoire qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble à cette échelle territoriale.
Méthodologie employée :
Une équipe-projet de 15 personnes, noyau dur de la démarche, assurant l’animation et la coordination des chantiers réunis régulièrement en Session (journée de travail en immersion).
Des écosystèmes hydrides d’acteurs pour porter les chantiers réunis régulièrement en Intersession (soirée de travail en commun).
Pour plus d’informations, télécharger le diagnostic socio-économique et le rapport final de la démarche.
Et aujourd’hui on en est où ?
Après la phase de co-construction en 2019, l’année 2020 devait être celle de la mise en œuvre des premiers chantiers identifiés. La situation sanitaire a contraint les écosystèmes des chantiers à modifier leur dynamique et à expérimenter différemment les actions. Sur les 5 chantiers, 3 sont passés en mode action (Mobilisation de l’épargne locale pour financer des projets locaux / Dessine-moi ton agriculture ! / Stages territoire avec le lycée de La Vinadie).
En 2022, la dynamique de projet de territoire est relancée par une recherche-action pour la création d’indicateurs de Bonheur Local Brut. Côté recherche, Gabriel Colletis, professeur d’économie politique au LEREPS accompagne une dizaine de personnes (élus, techniciens, citoyens) dans le déploiement d’une méthode pour déconstruire les idées reçues sur les indicateurs afin d’être à même de construire des indicateurs qui font sens pour le bonheur collectif des territoires.
Pour plus d’informations et pour nous rejoindre, contacter Pauline KRUPKA